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Alp’Hélix, un projet rhône-alpin!

 

Le cancer est une maladie complexe qui est la conséquence de la défaillance de multiples mécanismes de régulation cellulaire. En particulier, il est estimé que la protéine cMyc, très difficile à cibler, est anormalement surexprimée dans 70% des cancers. De par sa forte implication dans un très large spectre de cancers, cMyc est sans nul doute une cible thérapeutique cruciale. A ce jour, aucune thérapie visant l’inhibition de c-Myc n’est disponible sur le marché. Nous nous proposons de développer un peptide optimisé (MaxLZ) qui viendra bloquer c-Myc pour empêcher la progression tumorale.

 

Notre étude portera, dans un premier temps, sur le cancer du poumon, le cancer colorectal et le lymphome. Avec ce projet, nous ciblons, à terme, la mise au point d’un biomédicament efficace qui visera à lutter contre les nombreux cancers ayant pour cause le dysfonctionnement de c-Myc. D’une façon plus générale, la démocratisation et l’élargissement de l’offre de traitements anticancéreux est un enjeu majeur. Il permettrait de proposer des solutions thérapeutiques mieux adaptées à chaque situation pathologique, d’augmenter la concurrence afin de faire baisser le prix des traitements, et ainsi de faciliter l’accès et la qualité des soins pour les patients.

 

Ainsi, ce projet de faisabilité s’inscrit pleinement dans la politique nationale, puisque, le gouvernement, dans sa stratégie décennale de lutte contre les cancers 2021-2030, se fixe plusieurs objectifs dont celui de lutter contre les cancers de mauvais pronostic. Le plan innovation Santé 2030 a également pour objectif de produire 10 biomédicaments contre les cancers et les maladies chroniques. Au niveau local, le projet s’inscrit dans le DOMEX Santé de la région Auvergne Rhône Alpes. L’agence régionale de santé a en effet construit une politique de lutte contre les cancers pour notre région touchée par plus de 42 000 nouveaux cas de cancers chaque année.

Ainsi, MaxLZ représenterait l’espoir de cibler l’une des protéines les plus impliquées dans le cancer, pour laquelle il n’existe, à l’heure actuelle, aucun traitement disponible sur le marché. MaxLZ offrirait de surcroit une option thérapeutique pour de nombreux cancers pour lesquels il existe peu d’alternatives de traitement et/ou pour lesquels le pronostic est mauvais. Par exemple, c-Myc est très surexprimé dans le cancer du poumon, où seuls 20% des patients survivent à plus de 5 ans. La mise sur le marché d’un tel médicament positionnerait la France en leader sur le marché européen de l’innovation en santé et contribuerait à assoir la souveraineté sanitaire nationale, là où, actuellement, le pays dépend à 95% des biothérapies étrangères.

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